Relation entre aliments ultra-transformés et syndrome métabolique : de l’étude des facteurs sociaux et familiaux à l’identification de biomarqueurs

Institut Danone

Julie-Anne NAZARE

Maître de Conférence à Université Claude Bernard Lyon 1 et depuis 2017 directrice du CRNH Rhône-Alpes

Le projet « Relation entre aliments ultra-transformés et syndrome métabolique : de l’étude des facteurs sociaux et familiaux à l’identification de biomarqueurs », vise à caractériser le rôle du contexte socio-démographique et familial dans l’association entre la consommation de produits alimentaires ultra-transformés (AUT) et le syndrome métabolique, associé au risque de diabètes de type 2 et de maladies cardio-vasculaires, afin d’optimiser les stratégies préventives ciblées.

Ces dernières décennies ont été marquées par un changement majeur des comportements de consommation alimentaire et l’émergence d’AUT issus des étapes successives des processus industriels. La consommation d’AUT (qui représente 35% de l’apport énergétique en France) est associée à un gain de poids et à un risque cardiovasculaire plus élevé. Les sociologues ont également démontré l’influence des facteurs socio-démographiques sur la qualité des régimes alimentaires et sur l’obésité, et le rôle majeur reproduction sociale par la transmission intergénérationnelle sur les habitudes alimentaires. Il a aussi été observé cette consommation d’AUT était différente selon l’âge ou encore le niveau socio-économique. Les objectifs de ce projet sont, à partir d’une cohorte familiale de 1) caractériser les consommateurs d’AUT selon leur profil socio-démographique et leur structure familiale, 2) identifier et valider une signature lipidomique de biomarqueurs de la consommation d’AUT pour affiner la compréhension des liens entre qualité de l’alimentation et santé, 3) préciser la relation entre consommation d’AUT et le profil de risque de surpoids, de diabète et cardiovasculaire, 4) voir si certains pamètres sociodémographiques, génétiques ou familiaux vont avoir une influence sur la consommation d’AUT et le risque métabolique associé. Ce projet permettra d’identifier les personnes les plus à risques et d’émettre des recommandations et d’optimiser les actions de prévention par les professionnels de santé.

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