Se confier à une oreille attentive

La pré-ménopause et la ménopause sont loin de se limiter à des bouffées de chaleur et quelques kilos en plus. Ces symptômes ne sont que la partie émergée d’un iceberg bien plus profond qui peut peser sur votre moral. Continuer de trouver une oreille attentive, comme ce fut le cas à d’autres étapes majeures de leur vie (adolescence, première grossesse…), peut aider à s’en délester.

Ne pas minimiser les bouleversements vécus

Autour de la cinquantaine, les femmes vivent une profonde modification de leur structure familiale1: les enfants grandissent et quittent la maison (syndrome du nid vide), les parents vieillissants nécessitent de plus en plus d’être accompagnés, certaines femmes deviennent grand-mères, d’autres divorcent… Ces changements, qui peuvent être une source de stress mais aussi une opportunité de temps disponible, obligent les femmes à revisiter leur rapport à la famille : recherche de nouveaux rôles, de nouveaux centres d’intérêts…

S’ajoutent parfois des deuils multiples, au sens propre (décès d’un parent) ou figuré (deuil de la vie avec des enfants, de la possibilité de procréer, d’une vie de couple épanouie… ou tout simplement de sa jeunesse). Dans certains cas, des violences traumatiques vécues des dizaines d’années plus tôt peuvent remonter à la surface.

Se sentir écoutée pour pouvoir se confier

Ainsi, la période de la péri ménopause est un passage souvent difficile pour les femmes, les symptômes physiques ressentis au quotidien pouvant cacher un mal-être bien plus profond. D’où l’importance de s’octroyer des temps d’échange et d’écoute longs et récurrents avec une oreille attentive si de besoin pour nouer une relation de confiance qui permettra d’avouer des symptômes bien plus profonds, comme une dépression ou des difficultés de concentration au travail. Et ce, que cette oreille soit médicale, professionnelle ou amicale. Une libération de la parole d’autant plus nécessaire que 28 % des femmes admettent avoir caché les effets dus à cette transition dans le cadre privé et 26 % dans la sphère professionnelle2.

Savoir s’octroyer du temps pour trouver cette écoute bienveillante fait aussi partie de la recette d’une ménopause bien vécue, et la voie vers une seconde moitié de vie épanouie, délestée de secrets, de doutes et de peurs. Cet article a été rédigé dans le cadre du soutien apporté par l’Institut Danone à La Ménopause fait on cinéma.

La ménopause fait son cinéma est un événement imaginé et organisé par le Collectif Passerelles & co. L’objectif ? Lever les tabous sur la ménopause, partager des informations et les transmettre…

En un mot, tisser des passerelles entre les générations, entre les femmes mais aussi avec les hommes, pour que la ménopause soit considérée dans tous les pans de la société.

La ménopause fait son cinéma ce sont dix projections-débats organisées aux quatre coins de la France avec des professionnels de la santé des femmes et des témoins engagés pour échanger en toute confiance et sans complexes sur la ménopause.

(1) Mitchell BA. The boomerang age Transitions to adulthood in families. New Jersey: Aldine. 2006. 230 pages. https://doi.org/10.4324/9781315131085
(2) Enquête Kantar pour la MGEN, https://presse.mgen.fr/menopause-80-des-francaises-et-des-francais-estiment-quil-faut-liberer-la-parole/

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